En mars 2013, L’Oréal faisait confiance à Keycoopt en lui demandant de trouver son nouveau Chef de Produit Maquillage. 47 cooptation plus tard, la perle rare était trouvée et l’équipe marketing s’agrandissait. Charles Arkwright, Directeur du Recrutement de L’Oréal Paris* au moment du congrès HR Speaks, dont la première édition s’est déroulée en novembre dernier, est revenu sur cette collaboration fructueuse avec Keycoopt. A voir dans cette vidéo !
Qu’est-ce-qui vous a donné envie de tester Keycoopt ?
Philosophiquement, nous avons chez L’Oréal un mot d’ordre historique nous venant de François Dalle : « Saisir ce qui commence ». Nous aimons beaucoup innover : en produits, en marketing ou en recrutement.
Nous avons été les premiers sur Second Life et nous voulons être les premiers sur de nombreux autres biais de sourcing. Nous sommes un groupe en expansion et nous avons besoin d’énormément de talents. Vous parliez de la quantité et de la qualité. Nous recevons beaucoup de CV, plus d’un million par an et nous avons aussi besoin d’élargir nos modes de sourcing. À la fois avec des partenariats avec des cabinets de recrutement, des jobboards et des réseaux sociaux.
Lorsque l’on s’est rencontré, j’ai trouvé l’idée excitante et nous avons décidé de tester Keycoopt. C’était sans risque, parce que le business model fait que c’est très peu onéreux pour l’entreprise, que cela aboutisse à un recrutement ou non. Si on ne recrute pas, le dépôt d’annonce ne coûte presque rien. Si on recrute, cela coûte de toute façon trois fois moins cher que de passer par un cabinet de recrutement. C’était donc à la fois très tentant et sans risque. Nous en avons été plus que satisfaits.
Quel bilan faites-vous de la cooptation et de Keycoopt ?
C’est un bilan très positif. C’est un biais de sourcing qui est complémentaire des autres. Le but n’est évidemment pas d’abandonner les jobboards ou de ne plus travailler avec les firmes de recrutement ni même de ne pas investir dans les réseaux sociaux. À l’inverse, ce serait dommage de passer à côté de tout un pan de sourcing de qualité et très qualifié. Lorsque l’on regarde le taux de conversion des candidats, il est de l’ordre de trois fois plus élevé qu’avec d’autres biais de sourcing, nous concernant. Aujourd’hui, c’est un grand point de satisfaction et nous avons envie de continuer.
Pour vous, quels sont les ingrédients qui font une bonne cooptation ?
Pour moi, c’est d’abord le panel des recruteurs. Vous disiez que vous étiez passés de 5.000 à 10.000 coopteurs, je pense que tout est là. Je pense que plus le panel est large, plus les candidats envoyés sont représentatifs d’une diversité de parcours, de profils et de métiers. Pour moi, c’est la loi des grands nombres : plus l’assiette est large, plus elle est juste.
La cooptation fait-elle partie des pratiques internes chez L’Oréal ?
Oui, cela fait partie des choses qui se pratiquent naturellement. J’entendais tout à l’heure « lorsque les collaborateurs sont satisfaits, ils ont envie de recommander leur entreprise ». Pour nous c’est le cas et nous en sommes ravis. Le but n’est pas de s’arrêter à la cooptation interne, il y a d’autres biais. Celui-là (Keycoopt) est innovant et n’en est qu’à ses débuts. Je suis sûr qu’il va énormément se développer, traverser l’Atlantique et voir que les perspectives de croissance sont vraiment importantes. Je pense que ce sera un des canaux de sourcing qui comptera dans les prochaines années. En tout cas, nous sommes ravis de commencer à l’investiguer.
N’hésitez pas à vous rendre sur keycoopt.com pour découvrir notre solution plus en détail.
* Charles Arkwright est depuis le début de l’année DRH de L’Oréal Portugal.
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